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Tim Dup sort un quatrième album intitulé “Les immortelles” disponible dès maintenant

À 27 ans, lesté de trois albums aux parcours en écharpe, Tim a pris les rênes des a renaissance artistique. Même si cela peut paraitre évident, il a imaginé et pensé son quatrième album, débarrassé du bruit et de la fureur des attentes et des sentences, qui s’abattent tel un couvercle de plomb sur l’inspiration.

Il s’est passé quelque chose dans l’existence de Tim Dup. Quelque chose de l’intérieur. Dans un corps de plus en plus affûté, semble avoir soudain percé comme une lumière de fin d’après-midi, au soleil de Corse laissant éclore ses immortelles. Du nerf en muscles et une floraison, invitant au recommencement. Il s’agit bien de cela. Charpenté par l’amour autant que par les épreuves, le défi s’imposait à lui naturellement : redevenir l’enfant musicien, vierge de toutes les pressions, de cette quête de la performance, du grand résultat promis, et se laisser guider pour aller au bout de son intuition artistique.




Tim Dup est fier de présenter Les immortelles, titre de l’une de ses treize pistes. Les immortelles, comme ces fleurs divines bienfaitrices d’Apollon qui de toute éternité attirent abeilles et lépidoptères. Des insectes utiles à l’humanité, comme Tim cherche à l’être dans l’exercice de son métier d’auteur-compositeur-interprète. Et c’est bien de l’écrire…

Cet album réalisé en soliste, hors de sa chrysalide, parvient à faire son miel, élixir d’émotions et de réparations. Entre mise à nu bouleversante et mise à distance de l’égo naturel de l’artiste. La scène a sûrement contribué à changer le champ de vision de l’auteur-compositeur, assumant le fait dans un premier temps d’être seul aux commandes de son disque.

Premières maquettes, nées sur la route, en janvier 2022. Elles ressemblent déjà aux chansons abouties. S’en suivront trois mois chez lui, à l’abri des oreilles indiscrètes et des regards attendus, dans son studio d’enregistrement, installé dans une ancienne menuiserie. Transmission inconsciente d’un artisanat à un autre. Puis mixé à New York City avec Fab Dupont, avec le goût de cette précision d’horloger qui fait parler les compresseurs au bout de leurs mystères. “Lâcher prise”, le terme est lancé pour caractériser ce nouvel opus. Dans une biographie cela peut évidemment faire sourire, comme lorsqu’on écrit “album de la maturité”. Et pourtant, on peut difficilement lutter contre cette évidence propre. Tim a définitivement fait le deuil du questionnement autour de la condition métaphysique de l’artiste qui plus que tout, a envie d’être écouté, regardé, aimé. Ainsi, d’entrée de jeu il nous le dit dans une forme d’adresse à lui-même, avec une frontalité douce.

Si je m’écoutais vraiment. Cette profession de foi élégiaque portée par une voix angélique pourrait idéalement se lire comme la biographie de cet album. Il faut connaitre la vitalité solaire de Tim Dup qui confine à une forme d’hédonisme et qu’il a beaucoup développé sur ses “Notes au petit matin” instagramées lors de sa dernière tournée. Un souci d’écriture impressionniste distillée depuis, comme pour déjouer la brièveté des formats contemporains, dans une newsletter en interaction avec ses fans.

Les immortelles ébauche l’état des lieux émotionnel d’un chanteur qui n’a pas encore trente ans, déjà quatre albums au compteur, une philosophie de vie pleine de maturité, qui ressemble peut-être déjà à un vœu de transmission. Avant même de connaitre les vertiges de la paternité. Comme si Tim s’adressait à celle ou celui qui un jour sera naturellement son prolongement. Trouver de l’apaisement dans les cercles intimes, jouer de la musique débarrassée des affres de la compétition, se délester du tempo algorithmique qui finit par vous déconnecter, et apprendre à enfin s’ouvrir à la sensibilité de l’éphémère.

Les derniers mots de Tim s’écrivent comme une interrogation : “Qui a tiré sur la tendresse ? “. Avant de finalement laisser la place au discret chant des oiseaux pour mieux aider notre esprit à musarder dans une forme de contemplation. Et revenir à ces onze chansons et treize morceaux, dont on découvre de nouveaux secrets à chaque écoute, révélant cette vertu essentielle fondatrice : une protection contre cette vitesse qui brûle tout sur son passage, et nous offrir ainsi une autre perception du temps. Nous renvoyant avec émotion, aux mots de Romain Gary: “La tendresse a des secondes qui battent plus lentement que les autres…”

[Source : communiqué de presse]

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